Trôo

FORTIFICATIONS

La Ville de Troo avait été une première fois fortifiée au moyen-âge, dès avant le XIIe siècle car Foulques le Jeune, comte d'Anjou et aussi comte du Maine par sa femme Eremburge, alors qu'il construisait le château de Troo, appelé depuis le château du Louvre, répara vers 1120 les remparts de Troo.

On attribue la construction de cette vieille enceinte a Geoffroy-Martel lui-même, au moment de la fondation de la collégiale. On voit encore des traces de ces premières fortifications de Troo sur le plateau supérieur où se trouve l'église, notamment vers l'Est, autour d'une terrasse sur laquelle se dressait l'église même, et aussi la chefcerie aujourd'hui le presbytère. Du côté de l'Ouest, l'enceinte ancienne est d'autant plus apparente qu'aucune autre n'est venue la remplacer et que la ville ne s'est aucunement étendue au delà.

A la fin du XIVe siècle, la ville s'étant augmentée à l'Est, on comprit la nécessité d'en étendre les fortifications. Et c'est alors que se construisirent ces murs partant de la porte de Saint-Calais et venant aboutir au Loir en suivant le ravin de la Gouffrande et en laissant en dehors la maladrerie Sainte-Catherine, qui de la sorte se trouva adossée à la nouvelle muraille à l'extérieur. C'était là que se trouvait la principale porte de la ville, appelée Porte Sainte-Catherine.

Vers le midi, la ville était défendue tout d'abord par la nature abrupte du coteau qui servait de rempart, puis après le XIVe siècle par le Loir même, comme aux Roches. Les remparts, à cette époque, ayant davantage à servir de défense contre les incursions de Routiers que contre les armées véritables qui commerçaient à employer l'artillerie.