Trôo au XIXe siècle - Source : Site officiel de la mairie de Trôo

Trôo

Trôo, bourg et commune du canton de Montoire, à 6 km Ouest de ce chef-lieu et à 23 km de Vendôme (Loir-et-Cher).

  • Dorius vicus (d'après la carte numismatique du Cenomanicum par le vicomte Gustave de Ponton d'Amécourt).
  • Troia, XIe siècle (Cartulaire de Marmoutier pour le Vendômoispage 503).
  • Trœa, Troeia, XIIe siècle (Cartulaire de la Sainte Trinité de Tiron).
  • Troidum, XIIe et XIIIe siècle (Cartulaire de la Couture du Mans).
  • Troo, XIIe, XIIIe XIVe et XVe siècle.
  • Thro, XIIIe siècle (Livre Blanc de l'Evêché du Mans).
  • Troium, Troum, XIIIe siècle (Cartulaires de la Sainte Trinité de Tiron et de Marmoutier).
  • Tro, XIVe siècle (Cartulaire de la Sainte Trinité de Tiron).
  • Troo (Cassini, Etat-Major et Service vicinal).
  • Troô, XIXe siècle
  • Trôo (Cadastre).

 

Discussions variées sur l'étymologie de Trôo.

Le comte François Louis René Mouchard de Chaban le fait dériver de Tro, tour, en celto-breton. (Essais sur l'origine du nom des communes dans la Touraine, le Vendômois, et une partie du Dunois, p. 227)

Jules de Pétigny dit que Trous ou Troia, en basse latinité, veut dire Trou, allusion aux cavernes nombreuses qui creusent en trous la colline de Troo. Mais il reste certain que ce nom se prononçait Trou au moyen-âge et que la forme actuelle Troo n'est que l'orthographe anglaise, ou plutôt angevine, ancienne dans nos provinces, pour prononcer Trou. On devrait écrire Trou ; mais ce terme est inélégant.

Dès lors qu'on veut prononcer Trô, le second o n'a aucune raison d'être. La forme Troô qu'on rencontrait parfois  paraît meilleure pour certains, mais le comte Raoul de Saint-Venant, Président de la Société archéologique du Vendômois, auteur dont ce texte est extrait - Tome 3 de la page 457 à 473, préfère adopter Troo avec deux o sans accent. C'est la forme angevine qu'on peut prononcer Trô, en français, et Trou, en anglais. (ndlr : Par respect des écrits de Raoul de Saint-Venant, l'orthographe Troo est ici conservée même si l'orthographe Trôo est utilisée aujourd'hui).

Troo, au moyen-âge, était une ville qui comptait, d'après les auteurs, jusqu'à cinq mille âmes.

C'est aujourd'hui un modeste bourg de 281 habitants (2020). Il est dans une situation des plus pittoresques, s'étageant sur la colline, haute d'environ 60 mètres, avec ses rues transversales, allant de l'Est à l'Ouest, réunies par des escaliers.

Situation

Cette commune est bornée au Nord par celles de Bonnevau et Cellé ; à l'Est par celles de Fontaines et Saint-Quentin ; au Sud par celles de Saint-Jacques-les-Guérets dont la sépare le Loir, et Artins ; à l'Ouest par la commune de Sougé. Elle est arrosée par le Loir qui baigne son bourg au Sud, par le petit ruisseau de Chenillé à l'Ouest, et à l'Est par un ravin appelé La Gouffrande qui ne donne de l'eau que d'une manière temporaire et irrégulière, enfin par la petite fontaine Sainte Catherine dans le bas du bourg. - Elle est traversée par la route de Vendôme à Château-du-Loir par la Chartre qui passe dans le bas du bourg.

Elle a une station sur le chemin de fer, ligne de l'Etat, autrefois de Blois à Pont-de-Braye par Vendôme et Montoire. Mais cette station est sur le territoire de la commune de Saint-Quentin, bien qu'à 500 mètres de la mairie de Troo.

 

 

Auteur du site

48 de mes ancêtres sont nés à Trôo

Le plus ancien retrouvé, Marin Brethon né en 1571

(Merci à M. Belloteau pour sa Généalogie à Trôo et dans la vallée du Loir)

Le plus récent, mon grand-père né en 1906

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